Pendant ce temps-là à Fukushima...
Libération du Terre 26/05/2011
"Deux mois après la catastrophe, les dépôts radioactifs sur les sols imposent d’étendre les zones interdites à l’habitation afin d’éviter les conséquences sanitaires pour la population."
la suite sur le site du média: http://www.liberation.fr/sciences/01012339609-fukushima-evacuer-presse-toujours
Et toujours sur Libération: http://www.liberation.fr/sciences/01012339610-reperes
"Fusion et confusion
L’information sur la catastrophe de Fukushima Daichi a connu un soubresaut bizarre ces derniers jours. L’opérateur japonais Tepco aurait enfin avoué que les cœurs nucléaires de ses trois réacteurs accidentés ont fusionné lors de l’accident, à la mi-mars. Or, cette information était qualifiée de «confirmée» par Libération dès le 15 mars, sur la base des analyses de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Elle constituait d’ailleurs la cause principale du classement au niveau 6 de l’échelle de gravité des accidents nucléaires par le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, André-Claude Lacoste. Les 14, 15 et 16 mars, l’émission massive de gaz et particules radioactifs ne pouvait s’expliquer que par la destruction des gaines métalliques où se trouvent les pastilles des combustibles nucléaires. Or, seule leur fusion, sous l’effet d’une température qui a pu dépasser les 2 000° C, pouvait provoquer cette destruction. Les cœurs des réacteurs ont bien fondu… mais on le savait depuis neuf semaines.
20 millisieverts par an, c’est la dose maximale recommandée par la Commission internationale de radioprotection en situation d’urgence. Vingt mille personnes résidant encore autour de la centrale de Fukushima Daichi sont susceptibles de recevoir cette dose de radioactivité."
Par SYLVESTRE HUET
Croissance, croissance, croissance....